J'adore les promesses de long terme.
Ça n'engage pas vraiment, sinon ceux qui veulent bien y croire, ça ne mange pas de pain, et ça ne fait pas de miettes.
Hulot semble avoir vite compris l'usage de cette outil formidable qu'est en politique la promesse.
Au menu aujourd'hui : La neutralité carbone à l’horizon 2050, la fin de la vente des véhicules à essence et diesel pour 2040, bientôt une énième «prime de transition» pour changer de bagnole, la disparition des bâtiments mal isolés et consommant trop d'énergie qu'on appelle des «passoires thermiques» dans 10 ans, la fin de la production d'électricité à partir du charbon en 2022, la réduction à 50% de la part du nucléaire dans notre production d'électricité à l'horizon 2025 ...
J'aime aussi cette expression « à l'horizon ...»
C'est vaste l'horizon.
C'est bien de se projeter dans l'avenir, faut-il aussi le relier au présent.
Je ne remet pas en question la sincérité de l'engagement d'Hulot pour l'écologie, mais ce qu'il évoque là, ce n'est pas un programme, pas même un cap, seulement des vœux pieux.
Il faudrait de toutes façons cesser de croire que la réponse à l'urgence écologique ne puisse être que politique.
Si la population dans son ensemble et tous les acteurs économiques ne se responsabilisent pas d'avantage les mesures politiques n'auront toujours au bout du compte que l'effet d'un emplâtre sur une jambe de bois.
Un exemple tout bête de mon actualité.
Je dois descendre sur Nîmes la semaine prochaine pour quelques jours avec mon fils.
Aller/retour en train entre 475 et 545 euros !
Et encore ne sommes nous que deux.
Qu'on ne s'étonne pas ensuite que les gens prennent leur bagnole.
C'est pour cela que la médecine progresse à grands pas afin d'augmenter l'espérance de vie. Ainsi nous aurons la joie de voir l'application de ces mesures
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