vendredi 15 juillet 2016

Brise mortelle


C'est seulement ce matin que j'ai pris connaissance du carnage de la veille à Nice.
Mon sang dans la seconde s'est glacé.
Et si sa mère avait eu l'idée d'aller fêter le 14 juillet sur la promenade des Anglais ?
Quand on est en vacance à quelques kilomètres l'idée n'a rien d' incongru.

Pendant un moment je suis resté tétanisé, les mains tremblantes, le souffle coupé, l'esprit brouillé des plus funestes scénarios.
Mon fils, t'es  où ?
Pas de mots, pas d'images ou de belles formules pour décrire l'horreur de ce moment.

Inutile d’appeler, elle se refuse à me parler.
Un SMS peut-être ?
Une demi heure d'attente insoutenable avant d'être rassuré.

Rassuré ?
On se découvre très égoïste en certaines circonstances.