mercredi 25 mars 2015

Vive les quinquas .. ou quand la musique est bonne.

Highway to Hell.
Excellentissime et génialissime vidéo.  
Merci à mon fils de 11 ans de m'avoir presque réveillé avec cette version de Highway to Hell de AC/DC tirée du DVD Live at River Plate !
Ces images datent de 2009.


vendredi 20 mars 2015

Le FN avec doigté

Des pronostics électoraux se faisant au doigt mouillé.
Ah ah !
Sacré Géhem, de qui je m'inspire ici.
J'ai cru à une blague.
Mais non !
Pour le Vaucluse, «les pronostics sont très difficiles, ils se font au doigt mouillé». 
Dixit Marion Maréchal, la mouscaille de Marine.  Lire




Pas étonnant que le FN monte, de nombreux électeurs étant sensibles à ce genre de petites attentions.... 

Quelle chance ils ont ces Vauclusiens.

Cela étant, chers électeurs, n'oubliez pas à quelle main appartient réellement ce doigt.


lundi 16 mars 2015

Impasse Robert Ménard

N'empêche, quelle pub que d'avoir une rue à son nom.
Je sais bien que les candidatures post-mortem sont mieux appréciées pour espérer bénéficier d'une telle distinction, mais peut-être pourrait-on faire là une exception ?
Qu'en pensez vous ?

Avenue de Hopla Blog, inaugurée le 16 mars 2015 dans la plus stricte intimité.
N'oubliez pas de mettre vos GPS à jour.

Je profite seulement de l'initiative de Robert Ménard de rebaptiser à Béziers une rue célébrant  l'indépendance d'un pays et la fin d'une guerre pour mettre à l'honneur un individu, tout général et ancien résistant fut-il, impliqué dans une tentative de coup d'état et partisan du colonialisme. Vouloir conserver l'Algérie Française c'était quand même un peu ça non ?
Tout a fait le genre de héro positif et progressiste dont nous avons besoin à notre époque.

Mais je ne suis pas là pour critiquer.
Soyons plutôt positif et force de proposition.
Je suggère donc au prochain maire de rendre également hommage à Robert Ménard en associant son nom à un lieu fort  apprécié de nombreux biterrois, surtout la nuit tombée, ou se rencontrent et se mêlent indifféremment dans la plus grande convivialité, prostituées, dealers, sans abri, maquereaux, toxicos,  autres catégories non répertoriées mais qui sont néanmoins  toujours les bienvenues dans cet espace qui témoigne encore une fois que le vivre-ensemble n'est pas une utopie.

Bienvenue dans la future impasse Robert Ménard

dimanche 15 mars 2015

De l'avenir des mal pondus

Débaptiser l'UMP ?
Mais enfin quelle drôle d'idée.
C'est vrai quoi, que vont donc devenir les mal pondus si chers à Gilren ?

Il serait question de s'appeler les républicains.
Je ne sais s'il faut voir là un lien avec le parti de Bush, mais nous n'avons en tous cas chez nous pas de faucons. Les nôtres sont parfaitement authentiques.
Made in France.


Un nouveau parti ?
Au rayon boucherie des hypers on appelle ça de la remballe ce recyclage de l'avarié.
Une nouvelle barquette, une nouvelle étiquette et hop c'est reparti, par ici les gogos.

Quoi qu'il en soit, puisque les choses ne sont pas encore définitivement fixées je me permets cette modeste suggestion pour le nom de ce parti ainsi que son logo.

Après tout, c'est l'esprit non ? Le parti Sarkozy. Le nouvel UMP ?

Espoir pour les petites bites

Que tous les riquiquis du zizi de la planète se réjouissent,
Bientôt ô infortunées quéquettes, vous aussi, comme de vraies bites vous pourrez vous dresser et bander fièrement..

Bientôt ce ne sera plus un rêve ...

C'est d'Afrique du sud que vient l'espoir, ou a été réalisée avec succès la première greffe de pénis sur un jeune homme mutilé par une circoncision rituelle aux suites post opératoires mutilantes..
L'opération s'est déroulée il y a quelques mois  à l'hôpital Tygerberg de Cape Town et se révèle être une réussite , à savoir que le jeune homme bande.
En 2006 les chinois s'étaient essayés à une opération semblable mais le receveur et sa nouvelle bistouquette  ne s'étaient pas accordés, et il avait fallu les séparer après une dizaine de jours.

Ah que j'aime quand la science fait ainsi oeuvre utile.
Sauver des bites, quoi de plus beau, et quelle plus noble mission à une époque ou tout part en couilles.

Plaisanterie à part, ce sont des centaines de gamins qui en Afrique du sud et ailleurs voient leur vie foutue en l'air suite à des circoncisions qui se déroulent mal et dont les conséquences sont fatales pour leur virilité.

Maintenant il ne faut pas rêver non plus, on en est pas encore à l'interchangeabilité pour convenances personnelles, si vous voyez ce que je veux dire.
Pour le meilleur et pour le pire d'ailleurs.
Imaginez votre épouse  vous glissant un matin :
Chéri, pourquoi t'en aurais pas une plus grosse toi aussi ? J'ai vu des modèles pas trop chers sur eBite et on peut payer en 10 fois sans frais.


Ce que pouvait en penser Wolinsky bien avant les scientifiques

Mais qui dit greffe dit donneur, et cela limite tout de suite la portée des fantasmes.
On en revient toujours là, les greffes c'est bien, mais il faut des donneurs.
Et j'imagine bien que les types disposés à refiler leur bite de leur vivant ne sont pas très nombreux à faire la queue.

La solution viendra peut-être d'une autre voie de recherche, celle de la génération artificielle d'organes.
En 2008 des chercheurs Américains sont déjà parvenus à greffer des pénis artificiels, cultivés en labo, à 12 lapins.
A savoir que pour une bite de lapin il faut compter six semaines de temps de culture. Pour un modèle Rocco Siffredi il faudra donc se montrer un peu patient.


Je repense à cette histoire de greffe.
Autant je pourrais consentir à ce qu'on me prélève des trucs si cela peut aider, un foie, un rein, une cornée, une main, un nez, vous voyez que je suis assez généreux, mais la bite ça me gêne un peu, et j'aimerais après réflexion qu'on m'enterre avec mes attributs.

Ce sera ma dernière volonté du jour.


samedi 14 mars 2015

Secret d'état



Voilà un sujet qui aurait mérité un bien meilleur traitement, dans la vraie vie comme dans ce film.

Le secret dont il est question est la révélation en 1996 par un journaliste américain, Gary Webb, de l'implication de la CIA dans le trafic de cocaïne et de crack qui explose en Californie dans les années 80.
Ce n'est de loin pas la première fois que la CIA utilise la drogue pour financer ses opérations occultes ou ses coups tordus.
On se souvient de la compagnie Air America qui rapatriait l'héroïne du Triangle d'or pour son compte.
Dans ces mêmes années 80  c'est un autre trafic de drogue qui finance le soutien aux moudjahidin d’Afghanistan contre l'Union Soviétique. Bouffer du Russe est à ce moment là la seule chose qui compte et peu importe les moyens.

Ici il est question d'apporter son soutien aux "contras" du Nicaragua dans leur lutte contre le nouveau pouvoir Sandiniste, en clair d’œuvrer au retour du dictateur Somoza.
Si les Etats Unis n'ont pu maintenir ce dernier au pouvoir après la révolution Sandiniste  ils n'en délaissent pas pour autant le Nicaragua et sa position de verrou entre les deux Amériques.
Que Somoza soit un vrai salopard n'a que peu d'importance, il était avant tout une bonne assurance contre l'influence communisme et un rempart contre Castro.
De là à aider ses partisans entrés en guérilla, il n'y avait qu'un pas.
Un pas qui coûte  très cher et qui sera financé par les bénéfices du trafic de cocaïne et de crack favorisé par la CIA pendant cette période.

Ces révélation furent rendues publiques dans le San José Mercury, le quotidien de la ville de San Jose en Californie, en trois articles regroupés sous le titre "Dark alliance"

S'il y eu scoop, tollé et indignation cela ne dura pas très longtemps.
Qu'une telle affaire ait pu passé sous le nez des grands journaux comme le New York Times ou le Washington Post est rapidement devenu  insupportable à beaucoup de confrères.
Si Webb est d'abord encensé, les soupçons sur la fiabilité de son travail apparaissent très vite. La CIA va alors orchestrer une efficace campagne de propagande pour le discréditer et entacher son travail de suspicion de fraude et de mensonge.
Son propre journal, que l'affaire dépasse et qui subit des pressions, ne le soutiendra pas

Sa famille, son travail, sa réputation, et certainement toutes ses convictions, n'y résisteront pas.
Il sera retrouvé en 2004, suicidé de deux balles dans la tête.
Classique ...

Le film raconte mais ne captive pas, comme si le réalisateur n'était pas plus passionné que cela par son sujet.

Le vrai Gary Webb

C'est étonnant le destin de ce journaliste qui découvre quelque chose d'au moins aussi énorme que les révélations du Watergate.
Quelque chose qui ne relève pas seulement du scandale politique.
Il est ici question d'une entreprise criminelle de grande envergure menée par les propres services secrets des Etats Unis.
Une entreprise criminelle dont la finalité n'est rien moins que de favoriser le retour d'un dictateur à la tête du pays dont il a été chassé.
Pas besoin de chercher des scénarios de thriller, il n'y a qu'à puiser !

Mais étonnamment  le destin de la "dark Alliance" de Webb n'aura pas celui du Watergate.
Une fin plutôt triste et tragique.

Une leçon de real politik  ...

mardi 10 mars 2015

Des origines du christianisme

Voici la maison de Jésus.
Là ou il naquit et balbutia ses premiers sons.
Là ou il fit ses premiers pas.
Là ou il ouvrit les yeux sur ce monde de merde.
Bien sûr il ne le savait pas encore à ce moment. Sinon, pas plus con qu'un autre, il aurait certainement moins ouvert sa gueule, marié la petite blonde de la grotte d'en bas et repris tranquillou le business de Joseph.

Un archéologue britannique pense avoir trouvé la maison de Jésus,
 à Nazareth en Israël. (Photo Ken Dark) - Voir Libé


Émouvante image s'il en est.
Enfin peut-être.
Le type qui avance cette hypothèse, un archéologue britannique, ne peut évidement l'affirmer avec une absolue certitude.
On lui sait gré de sa réserve.
Mais partant de l'idée il ne peut ni ne veut non plus complètement écarter la possibilité .
Un anglais de souche normande sans doute.
C'est pas que ce n'est pas sûr, mais ce n'est pas incertain non plus !

Ce monsieur Ken Dark voudrait-il nous refaire le coup du Saint Suaire et s'assurer par là un peu de postérité ?
Sur les traces du Christ, de Ken Dark.
Au début je n'y croyais pas non plus.
C'est après, en regardant bien, que je me suis dit que oui, ce n'était pas impossible. Cela correspondait tellement parfaitement à la description d'un type, un abbé Irlandais, qui est passé par là 600 ou 700 ans après la naissance du petit. Une église, deux tombes, la colline, le calcaire. Tout y était. C'était incroyable, je vous jure, véritablement incroyable.
Maintenant j'attends que le pape vienne jeter un oeil pour valider le truc.
Après on va creuser un peu, voir si on ne peut pas retrouver une tétine, ou quelques dents de lait ..

Voilà mes amis, moins bêtes ce soir nous nous endormirons.

vendredi 6 mars 2015

Expo universelle



Une expo universelle à Paris en 2025 je suis pour.
J'étais un peu jeune pour  aller visiter le dernière.

Mais joie et bonheur du web qui nous donne accès à ces documents et nous permet de revivre cet évènement.





La question.
Est-ce que ce sera à la hauteur de tout ça ? De ce gigantisme, de cette profusion, de cette époustouflante débauche de moyens, d'invention, de créativité, d'ingéniosité (on est en 1900) pour offrir un tel spectacle ?
On est en plein Jules Vernes ...


  

mardi 3 mars 2015

Saines lectures



Je n'avais jamais lu cet auteur.

J'ai commencé par "D", sorti l'année dernière.
Après une nuit sans sommeil à revivre sous ma couette l'affaire Dreyfus je suis au matin passé voir le bouquiniste du coin qui m'a proposé du même auteur  "fatherland", qui date de 1992.

"D" comme Dreyfus est passionnant.
L'histoire est écrite à la première personne, celle du colonel Picquart, l'homme à l'origine de ce qui deviendra l'affaire Dreyfus.
C'est en effet lui qui va foutre ce bordel incroyable qui résonne encore jusqu'à nos jours en découvrant que le fameux bordereau n'a pas été écrit par Dreyfus et que ce dernier est par conséquent innocent.

Mais que nenni dira l'armée, au diable la vérité, et Dreyfus avec.

Au travers des yeux de Picquart on assiste effaré à la mise en place de ce complot par l'armée destiné à maintenir Dreyfus à l'île du Diable pour ne jamais avoir à avouer non seulement son erreur mais surtout son implication dans la constitution de fausses preuves lors du premier procès qui condamna Dreyfus.

Mais cela n'est sans doute pas si simple et au delà de cet aspect thriller l'auteur sait aussi replacer cette affaire dans son contexte politique de l'époque. L’extrême tension avec l'Allemagne, le rapprochement si vital avec la Russie pour se défendre de la menace teutonne, l'esprit revanchard après la défaite de 1870, le violent antisémitisme qui règne dans la population, à tous les niveaux.



J'ai préféré cette vision à celle que proposait Yves Boisset en 1995, l'affaire Dreyfus. On la trouve sur Youtube en plusieurs partie.
De jolis costumes, de beaux décors, un récit bien propre mais trop lissé à mon goût.
La noirceur des généraux et des politiciens qui ont orchestré cette affaire, leur cynisme et leur lâcheté me paraissent mieux dépeints chez Harris,

Ce qu'imagine également Harris de ce que pouvait être la vie de Dreyfus sur son rocher à travers la lecture de ses lettres me parait aussi plus vraisemblable.
Avec Boisset on est désolé pour Dreyfus. Avec Harris on est horrifié.

Fatherland.
Le premier bouquin de robert Harris en 1992. Un succès planétaire si j'ai bien compris.

Une version téloche en 1994 avec Rutger Hauer - En VO sur Youtube 


Et si Hitler n'avait pas perdu la guerre. Et si l'Allemagne nazie avait gagné.
Pas totalement encore il est vrai, la Russie continuant de résister dans l'Est grâce au concours des Etats Unis.
Une lutte usante et coûteuse à laquelle Hitler voudrait bien mettre fin en tentant justement un rapprochement avec Jo Kennedy, le président américain, qui doit venir d'ici quelques mois en visite à Berlin.
Une alliance avec les Etats Unis scellerait définitivement le sort de l'Europe, la laissant totalement démunie et soumise à l'aigle nazi devenu alors tout puissant.

Mais pour le SS-Sturmbannführer  Xavier March qui se rend en ce matin d'avril 1964 sur les lieux de découverte du corps d'un homme près d'un étang toutes ces considérations géopolitiques sont à ce moment là bien lointaines et abstraites.

Seulement March va très rapidement  découvrir que ce noyé matinal est au coeur d'une machination  orchestrée par Heydrich lui même, et qu'il ne fait pas bon comme chacun sait de marcher sur les plates-bandes de la Gestapo.

Mais l'enquête que March entreprend n'est pas seulement policière, elle le confronte également au passé de son pays et aux lourds secrets qui entourent la disparition des juifs d'Europe, les détails et modalités de la solution finale par exemple, qu'Heydrich aimerait bien garder confidentiels en ces temps de rapprochement avec les Etats Unis.
March est formé et nourri depuis sa jeunesse par la propagande nazie, cours, discours, livres, films, informations.
Le parti est partout et a des réponses pour tout ; toute curiosité au delà de ces réponses est interdite.
Pour ce qui est des Juifs ils ont été déplacés à l'est. Point ... final.

March est horrifié de ce qu'il découvre et sa rébellion contre le parti fait de lui un paria et un homme à abattre ...

A lire d'une traite.
Pour garder le rythme :-)