lundi 28 août 2017

I have a dream




Il y a 54 ans, le 28 août 1963, Martin Luther King, devant le Lincoln Memorial à Washington D.C. prononçait son célèbre discours clôturant  la Marche sur Washington pour l'emploi et la liberté, et réunissant plus de 250 000 manifestants.

L'avez vous lu ?
Le rêve avance, mais est encore bien loin de se réaliser ... Avec Trump il n'est pas impossible ça prenne un peu de retard ...

« Je suis heureux de me joindre à vous aujourd’hui pour participer à ce que l’histoire appellera la plus grande démonstration pour la liberté dans les annales de notre nation.

Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre Proclamation d’Émancipation. Ce décret capital se dresse, comme un grand phare illuminant d’espérance les millions d’esclaves marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce décret est venu comme une aube joyeuse terminer la longue nuit de leur captivité.

Mais, cent ans plus tard, le Noir n’est toujours pas libre. Cent ans plus tard, la vie du Noir est encore terriblement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination. Cent ans plus tard, le Noir vit à l’écart sur son îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle. Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propre pays.

C’est pourquoi nous sommes venus ici aujourd’hui dénoncer une condition humaine honteuse. En un certain sens, nous sommes venus dans notre capitale nationale pour encaisser un chèque. Quand les architectes de notre République ont magnifiquement rédigé notre Constitution de la Déclaration d’Indépendance, ils signaient un chèque dont tout Américain devait hériter. Ce chèque était une promesse qu’à tous les hommes, oui, aux Noirs comme aux Blancs, seraient garantis les droits inaliénables de la vie, de la liberté et de la quête du bonheur.

Il est évident aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses promesses à l’égard de ses citoyens de couleur. Au lieu d’honorer son obligation sacrée, l’Amérique a délivré au peuple Noir un chèque en bois, qui est revenu avec l’inscription “ provisions insuffisantes ”. Mais nous refusons de croire qu’il n’y a pas de quoi honorer ce chèque dans les vastes coffres de la chance, en notre pays. Aussi, sommes-nous venus encaisser ce chèque, un chèque qui nous donnera sur simple présentation les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.

Nous sommes également venus en ce lieu sacrifié pour rappeler à l’Amérique les exigeantes urgences de l’heure présente. Ce n’est pas le moment de s’offrir le luxe de laisser tiédir notre ardeur ou de prendre les tranquillisants des demi-mesures. C’est l’heure de tenir les promesses de la démocratie. C’est l’heure d’émerger des vallées obscures et désolées de la ségrégation pour fouler le sentier ensoleillé de la justice raciale. C’est l’heure d’arracher notre nation des sables mouvant de l’injustice raciale et de l’établir sur le roc de la fraternité. C’est l’heure de faire de la justice une réalité pour tous les enfants de Dieu. Il serait fatal pour la nation de fermer les yeux sur l’urgence du moment. Cet étouffant été du légitime mécontentement des Noirs ne se terminera pas sans qu’advienne un automne vivifiant de liberté et d’égalité.

1963 n’est pas une fin, c’est un commencement. Ceux qui espèrent que le Noir avait seulement besoin de se défouler et qu’il se montrera désormais satisfait, auront un rude réveil, si la nation retourne à son train-train habituel.

Il n’y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu’à ce qu’on ait accordé au peuple Noir ses droits de citoyen. Les tourbillons de la révolte ne cesseront d’ébranler les fondations de notre nation jusqu’à ce que le jour éclatant de la justice apparaisse.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, debout sur le seuil accueillant qui donne accès au palais de la justice : en procédant à la conquête de notre place légitime, nous ne devons pas nous rendre coupables d’agissements répréhensibles.

Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant à la coupe de l’amertume et de la haine. Nous devons toujours mener notre lutte sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Sans cesse, nous devons nous élever jusqu’aux hauteurs majestueuses où la force de l’âme s’unit à la force physique.

Le merveilleux esprit militant qui a saisi la communauté noire ne doit pas nous entraîner vers la méfiance de tous les Blancs, car beaucoup de nos frères blancs, leur présence ici aujourd’hui en est la preuve, ont compris que leur destinée est liée à la nôtre. L’assaut que nous avons monté ensemble pour emporter les remparts de l’injustice doit être mené par une armée bi-raciale. Nous ne pouvons marcher tout seul au combat. Et au cours de notre progression il faut nous engager à continuer d’aller de l’avant ensemble. Nous ne pouvons pas revenir en arrière.

Il y a des gens qui demandent aux militants des Droits Civiques : “ Quand serez-vous enfin satisfaits ? ” Nous ne serons jamais satisfaits aussi longtemps que le Noir sera la victime d’indicibles horreurs de la brutalité policière. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos corps, lourds de la fatigue des voyages, ne trouveront pas un abri dans les motels des grandes routes ou les hôtels des villes.

Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que la liberté de mouvement du Noir ne lui permettra guère que d’aller d’un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos enfants, même devenus grands, ne seront pas traités en adultes et verront leur dignité bafouée par les panneaux “ Réservé aux Blancs ”. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps qu’un Noir du Mississippi ne pourra pas voter et qu’un Noir de New-York croira qu’il n’a aucune raison de voter. Non, nous ne sommes pas satisfaits et ne le serons jamais, tant que le droit ne jaillira pas comme l’eau, et la justice comme un torrent intarissable.

Je n’ignore pas que certains d’entre vous ont été conduis ici par un excès d’épreuves et de tribulations. D’aucuns sortent à peine d’étroites cellules de prison. D’autres viennent de régions où leur quête de liberté leur a valu d’être battus par les orages de la persécution et secoués par les bourrasques de la brutalité policière. Vous avez été les héros de la souffrance créatrice. Continuez à travailler avec la certitude que la souffrance imméritée vous sera rédemptrice.

Retournez dans le Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Caroline du Sud, retournez en Georgie, retournez en Louisiane, retournez dans les taudis et les ghettos des villes du Nord, sachant que de quelque manière que ce soit cette situation peut et va changer. Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir.

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que, oui, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : c’est un rêve profondément ancré dans l’idéal américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : “ Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux ”.

Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de Georgie les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu’un jour, même l’Etat du Mississippi, un Etat où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve qu’un jour, même en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur à la bouche pleine des mots “ opposition ” et “ annulation ” des lois fédérales, que là même en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve qu’un jour toute la vallée sera relevée, toute colline et toute montagne seront rabaissées, les endroits escarpés seront aplanis et les chemins tortueux redressés, la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair.

Telle est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud.

Avec cette foi, nous serons capables de distinguer dans la montagne du désespoir une pierre d’espérance. Avec cette foi, nous serons capables de transformer les discordes criardes de notre nation en une superbe symphonie de fraternité.

Avec cette foi, nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d’aller en prison ensemble, de défendre la cause de la liberté ensemble, en sachant qu’un jour, nous serons libres. Ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter ces paroles qui auront alors un nouveau sens : “ Mon pays, c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante. Terre où sont morts mes pères, terre dont les pèlerins étaient fiers, que du flanc de chacune de tes montagnes, sonne la cloche de la liberté ! ” Et, si l’Amérique doit être une grande nation, que cela devienne vrai.

Que la cloche de la liberté sonne du haut des merveilleuses collines du New Hampshire ! 
Que la cloche de la liberté sonne du haut des montagnes grandioses de l’Etat de New-York ! 
Que la cloche de la liberté sonne du haut des sommets des Alleghanys de Pennsylvanie ! 
Que la cloche de la liberté sonne du haut des cimes neigeuses des montagnes rocheuses du Colorado ! 
Que la cloche de la liberté sonne depuis les pentes harmonieuses de la Californie !

Mais cela ne suffit pas.

Que la cloche de la liberté sonne du haut du mont Stone de Georgie ! 
Que la cloche de la liberté sonne du haut du mont Lookout du Tennessee ! 
Que la cloche de la liberté sonne du haut de chaque colline et de chaque butte du Mississippi ! Du flanc de chaque montagne, que sonne le cloche de la liberté !

Quand nous permettrons à la cloche de la liberté de sonner dans chaque village, dans chaque hameau, dans chaque ville et dans chaque Etat, nous pourrons fêter le jour où tous les enfants de Dieu, les Noirs et les Blancs, les Juifs et les non-Juifs, les Protestants et les Catholiques, pourront se donner la main et chanter les paroles du vieux Negro Spiritual : “ Enfin libres, enfin libres, grâce en soit rendue au Dieu tout puissant, nous sommes enfin libres ! »

samedi 26 août 2017

Hollywood boulevard à Gennevilliers


Clint Eastwood posait hier ses caméras à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine  pour mettre en boite quelques séquences de son prochain film, « The 15 : 17 to Paris », qui nous parlera de la tentative d'attentat perpétuée dans le Thalys en août 2015. 
Chouette idée ! A quand d'ailleurs un film pour nous faire partager les derniers instants de Cabu et de tous les autres ? Vivement aussi celui sur le Bataclan ! 
Je digresse pardon ...

Gennevilliers. Un individu louche perturbe le tournage d'un film ou était présent le réalisateur Clint Eastwood.
Aucune victime n'est à déplorer et le suspect s'est volatilisé peu après les faits.

Bien sûr tout le quartier était en émoi, incrédule et interloqué. Ce n'est pas tous les jours en effet que vient s'incarner un mythe Hollywoodien dans les rues de Gennevilliers. 
Les filles bien sûr auraient préféré un Tom Cruise échevelé et vrombissant sur une moto comme il y a quelques semaines à Paris, les mômes un tournage du prochain Avengers, et les mecs  auraient mieux vu Nabilla dans le décor,  par exemple courant nue dans les rues pour échapper à un drone alien suceur de cervelle humaine. Lobotomisée à la naissance Nabilla est bien sûr immunisée, mais elle ne le sait pas encore, ce serait en tous cas là toute la trame du film ...

Mais revenons à Clint .
Tout le monde bien sûr espérait des photos et des selfies avec cette légende vivante du cinéma. Même si certains  badauds parmi les plus jeunes n'étaient pas trop sûr de retapisser précisément ce gars là.
- Eh M'sieur Isswoud, t'as joué dans quoi déjà comme film ? C'était pas toi l'autre jour à la télé, t'avais une super grande épée et t'étais dans la merde totale avec 3 types qui voulaient te niquer, et toi alors, pas démonté, tu fonces sur eux et tu les éclate tous les trois d'un seul coup, genre Highlander tu vois, avec les têtes qui volent au ralenti ? ... T'es vraiment sûr, parce que je suis super syphionomiste des deux yeux et je me trompe rarement ? 

Bref.
C'est en tous cas précisément à ce moment là que certains riverains ont cru apercevoir SelfieMan.
- Oh l'autre, SelfieMan ici, mais t'es fendu du bocal toi ou quoi !

N'empêche que ces témoins avaient bien vu, cette photo exclusive le confirme sans contestation possible. 


vendredi 25 août 2017

Les petits plaisirs du prince




Quoi 26000 boules de maquillage facturés à M. Macron ?
Oui, monsieur, et pas madame. Ah les fielleux, mauvaises langues que vous êtes !

Et tout de suite les criardises  d'orfraie !
Convenez que c'est déjà 4000 euros de moins qu'avec Hollande, qui avait cependant eu lui le bon goût de salarier sa maquilleuse. Au moins avait-il en cette occasion crée un emploi. Comme on le voit François ne luttait pas contre le chômage uniquement dans les discours.

Conscient des difficultés du pays Il avait même accru son effort et son implication en créant un second poste, celui de coiffeur .
C'est bien un coiffeur à disposition, des fois que se présente une urgence capillaire, sait-on jamais !
- Oh je sens qu'il y en a qui pousse, venez vite ...
- Diable ! Si vite ! J’affûte et j'accours Monseigneur ..
Mais tout à un prix, et un merlan commack, le modèle de luxe toutes options, eh bien il fallait quand même compter dans les 10 000 par mois.
- Qu'y puis-je, le peuple aime me voir beau. Je ne fait que répondre à l'attente de mes concitoyens ! 

Si l'histoire du coiffeur Hollandais avait fait grand bruit, celle de Macron qui a claqué 26 000 balles pour se faire brillanter la tronche pendant trois mois n'émeut guère les médias ?
Après nous avoir entartiné la tête de moralisation de la vie politique pendant des mois, voir le président lui même épinglé  pour les mêmes comportements qu'il dénonce est une séquence qui méritait plus d'échos.
Pas pour créer une polémique, non, seulement plonger le nez de Jupiter dans la caca. M  Macron, c'est pas bien du tout ce que vous faites. Attention le peuple vous regarde. 
C'est puéril je sais bien, mais je m'amuse de peu !



mercredi 23 août 2017

La mécanique qui nique !




Est-il utile d'insister de nouveau sur les nouvelles mesures fiscales à venir ?
Oui un peu quand même pour s'assurer qu'on a bien entravé toutes les subtilités de l'enfumade.

On a capté le principe Macronien, transférer du pouvoir d'achat pris dans la fouille des retraités et des fonctionnaires vers celles des actifs du privé.
On augmente la CSG pour tout le monde, mais pour les salariés le manque à gagner est compensé par la suppression des cotisations chômage et maladie pour une part, et comme cela ne suffit pas à faire le bons compte, également
par la ponction pratiquée  sur les retraites.
Seuls les salariés sont gagnants dans l'histoire puisque les autres ne douillent pas pour les cotisations maladie et chômage.

Pour se faire une idée des montants que cela va représenter FranceInfo a mis en ligne une petite calculatrice qui vous donnera une idée de ce qui va vous arriver.
Il suffit d'entrer votre revenu et la catégorie à laquelle vous appartenez pour savoir combien cette histoire de vases communicants va vous coûter, ou ce que vous aller en tirer si vous êtes salarié.
Voir ici

Amusez vous à faire quelques simulations si vous doutez encore de l'injustice de ces mesures.
Un salarié qui par exemple gagne 1200 euros mensuellement voit son revenu augmenter de 18 euros par mois ( 216 euros par an ).
C'est gentil tout plein mais à peine 20 boules de rab à la fin du mois, ça fait pas lerche et ne change pas grand chose, Bysance reste encore loin.
Par contre un salarié à 5000 euros par mois voit lui sont revenu croître de 74 euros mensuels (888 euros par an).
Cherchez l'erreur !
Inverser cette redistribution aurait été plus juste et aurait apporter un vrai mieux à la vie des petits salaires, sans grandement nuire aux autres.

Au total il serait  question de 7 milliards de transfert vers les salariés.
Macro économiquement et politiquement c'est une belle somme c'est sûr, un beau geste qui sera à mettre au crédit d'un président qui aura œuvré pour plus de justice fiscale dans notre pays.
Regardez comme on est généreux ô bon peuple.

Mais à quoi ça sert exactement cette tambouille ?
Retirer 200 euros de la poche d'un retraité pour les mettre dans celle d'un smicard sert à quoi, économiquement et socialement parlant ?
Ce n'est certainement ce genre de conneries qui vont booster la croissance ou générer de l'emploi.

Les simulations sur les retraites sont tout aussi aberrantes.
Retirer 20 euros à quelqu'un qui en gagne 1200 n'est pas la même chose que par exemple soustraire 51 euros à quelqu'un qui émarge à 3000.
Avec 20 boules on peut jaffer 5 jours en faisant ses courses chez Norma. Dans l'autre cas la question des courses ne se pose pas.
Loin de moi l'idée de suggérer par cet exemple qu'il faudrait augmenter la participation des retraités plus aisés. Le principe de ce transfert reste inique pour tout le monde, il l'est seulement davantage pour certains.

Ou sont passés les 2 euros ?
Je ne sais pas si c'est le simulateur de Franceinfo qui manque de précision, mais sur la base d'un revenu de 1200 euros, la salarié gagne 18 euros de plus et le retraité en perd 20.
Ou sont donc passés le 2 euros devant revenir au salarié ? Y aurai-il une petite fuite dans la communication des vases ?
Bref ...

Le petit détail marrant, s'il vous a échappé, c'est que si la CSG augmentera le 1er janvier 2018, la baisse des cotisations salariales ne se fera à elle qu'en deux temps.
Autrement dit pendant au moins 6 mois, c'est tout le monde qui verra son pouvoir d'achat en berne ! 
Ensuite, eh bien en 6 mois il peut se passer beaucoup de choses. Une qui est certaine c'est que la CSG ne diminuera plus ... On peut toujours revenir sur une promesse ou y surseoir  encore un peu, diminuer un impôt  est nettement moins courant ...

Elle est pas belle la vie ?


mardi 22 août 2017

L'homme qui défia l'éclipse




C'était soir d'éclipse solaire totale  hier aux States.
Trump, égal à lui même, a bien sûr voulu jouer les malins et regarder l'éclipse sans protection. Un geste inconsidéré et très dangereux pour les mirettes comme chacun sait.

Mais en vérité Trump ne risquait rien, il est déjà totalement aveugle.

Une prochaine fois Mélania, patience ... 

Source Francetvinfo.

Chez Gilren, la first lady s'appelle Mélagnagna et préfère en appeler aux pigeons. Un sort moins radical, mais une coulée de fiente sur le coin du bec c'est bien aussi  ...

lundi 21 août 2017

Quand Le Maire se fout de notre gueule




Dans un entretien accordé à Sud-Ouest Bruno Le Maire assure que le sort des plus fragiles est la "priorité absolue" du gouvernement.

Le petit coup de rabot aux APL annoncé le mois dernier en étant une évidente preuve !

« Notre priorité absolue est de redonner de l'emploi à chacun, en veillant à ce que les plus fragiles ne soient jamais oubliés.»
Par exemple en supprimant des centaines de milliers d'emploi aidés. Mais c'est bien sûr.
Avant de cracher dans la soupe Mme Pénicaud aurait pu s'aviser des raisons de l'inefficacité des contrats aidés. Seulement en terre Macronienne on privilégie une vision macroéconomique du monde dans laquelle les vrais gens n'existent pas.
Les critères pris en compte pour saborder ce dispositif ne tiennent pas compte de toutes les vies que ces contrats ont dépanné, même temporairement.
Dans un monde qui serait bien fait, les emplois aidés seraient certainement une aberration absolue. Pour un travail donné la personne est en effet payée 2 ou 3 fois moins, selon le job, que le prix du marché.
Mais le monde n'est pas bien fait, et selon les situations c'est toujours mieux, disons moins pire, que de se morfondre au chômage. 
En tous cas là encore on peut sentir combien le sort des plus fragiles préoccupe ce gouvernement.
On pourrait aussi s'attarder sur l'impact négatif que va avoir cette décision sur le milieu associatif, sportif, culturel, social ...

Si l'argumentation justifiant la hausse de la CSG sur les retraites n'est pas nouvelle en Macronie, elle ne perd rien ici de sa répugnance.
« Je leur dis qu'ils le font pour les plus jeunes générations et pour récompenser le travail. Ce n'est pas un effort pour alimenter les caisses de l'État. »
C'est un déni total de justice sociale cette histoire.
D'abord, pour les jeunes générations les anciens font déjà beaucoup. Sans la solidarité familiale des parents et grands parents, ce pays imploserait. 

Et puis si l'économie de ce pays n'est pas capable, structurellement, d'assurer un pouvoir d'achat décent à ses actifs sans avoir à aller puiser dans les pensions de retraites, autrement dit piquer dans la poche des vieux, c'est vraiment qu'on a atteint le fond du fond.
Mais en quoi, pourquoi, comment peut-on demander aux retraités de récompenser le travail des actifs ? C'est injuste, inique, aberrant, indécent, absurde ... et totalement désespérant.

Hep m'sieur Bruno, j'ai une idée, pourquoi non plus ne pas taxer l'argent de poche des enfants pour financer les universités de demain ? Et les SDF qui font la manche, pourquoi est-ce qu'ils ne sont pas soumis à la CSG et qu'ils ne récompenseraient pas eux non plus le travail ? Allez, encore un effort ...


dimanche 20 août 2017

Les bonnes nouvelles pleuvent. Make France great again ! Décryptage de Une. Vive Jupiter


Louloulefilou se désespérait  ce matin de trouver  quelques bonnes nouvelles pour égayer son dimanche.

Eh bien quoi l'ami, ne lis tu donc  pas le JDD ?
Serais tu miro des yeux ? 
Que vois tu là s'étaler plantureusement,  et tout aussi grassement, on est dimanche,  sur ce magnifique fond bleu outremer, toute vêtue de blanc virginal ?
Il faudrait presque des lunettes de soleil tant ce que tu cherches s'affiche ici avec éclat, nous irradiant de sa lumière aveuglante.
Avec une police sans serif du style impact, on se la serait même prise comme un uppercut, dans la gueule la bonne nouvelle, mâchoire atomisée et souffle coupé face à une telle explosion d'assurance et d'optimisme.



Sacré JDD va !
Déjà le titre en forme de réponse à une question.
Sans doute celle posée par tous ces fâcheux qui ont  l'outrecuidance d'émettre quelques critiques sur les premiers mois Macroniens, se permettant même d'exprimer ici et là quelques doutes sur les desseins Jupétériens.
A ceux là le JDD répond sans ambage, oui la France va bien, tant et si bien qu'elle redémarre claironne et tambourine glorieusement le titre du jour.

Et même que le JDD va le prouver.
Des fois qu'on ait pu se laisser  aller à une moue dubitative devant ce qu'on pourrait considérer comme étant une affirmation un tantinet arrogante et  suffisante.
Mais ce sont des chiffres, peuple incrédule, qui scelleront le propos.
Les chiffres ne mentent pas. Même si les menteurs les adorent ajoutait Mark Twain.
Mais ne soyons pas désagréables.

Après ça se gâte un peu, soyons honnêtes.
Pas facile de maintenir le suspense et la belle et fière érection suscitée par tant d'alléchantes perspectives. Je parle bien sûr ici de l'érection de l'espoir ! 
La radieuse  bonne nouvelle se décline alors en trois pauvres rubriques insipides aussi sexy qu'une plâtrée de nouilles trop cuites.

La première nous parle de feux verts, dans le langage Jdédien, il s'agit des secteurs de l'économie qui se porteraient bien. On y trouve par exemple le tourisme. En pleine période estivale, voilà en effet un signe des plus encourageant !
Aurait tout aussi bien pu être évoqué le marché florissant du barbecue et la bonne santé de la vente de merguez, également celle des parasols, des maillots de bain, des bouées, des jeux de plage, des crèmes solaires. Des préservatifs aussi. Beaucoup de Français redécouvrant en été qu'ils ont une libido. Mais c'est une autre histoire ....

La seconde évoque notre croissance, le JDD se félicitant de notre ambition de retrouver celle de 2011 ! Le saint Graal à n'en pas douter quand on sait que celle-ci n’excédait pas les 1% et des broquilles.  Sûr que ça va mieux ! A ce stade on se demande quand même s'il n'est pas permis d'envisager que le JDD nous prenne pour des cons !

Le meilleur est pour la fin quand le JDD se demande à qui on pourrait bien devoir un tel miracle. Les auteurs sont d'abord beaux joueurs, et prudents, évoquant un éventuel effet Hollande à retardement. Mais la seconde hypothèse ne peut rapidement s'empêcher d'envisager Macron comme le responsable de ce prodige. Les dieux ne font-ils pas des miracles ? Sans toutefois trop insister non plus, même au JDD on sait bien que Macron n'a pas encore fait grand chose, les selfies n'étant pas comptabilisés dans le calcule du PIB. Il reste l'hypothèse d'un phénomène mondial, quelque chose de l'ordre du tectonique et qui nous dépasserait tous !

Mais si vous êtes un peu perplexe, soyez rassurés, des experts vont vous expliquer tout ça.

Bref, et en d'autres mot que dalle !

Mais le propos n'est pas là. Sans doute le JDD, à quelques jours d'une rentrée sociale annoncée grinçante, a t-il jugé opportun et de bon goût d'assurer Monsieur le Président de son indéfectible soutien et de sa totale loyauté. 
Un peu de pub propagandée ne nuit pas, et les petits cadeaux, on le sait bien, entretiennent l'amitié.

Il faut dire qu'au JDD, le Macron, on a jamais détesté ...

Emmanuel on t'aime ...


samedi 19 août 2017

Difret. Le combat d'une femme contre les traditions




Un film suggéré par Mo après l'article « Si elle ne veut pas de toi, t'emmerdes pas, viole la ! »

Il y a un petit cinoche de quartier à cette adresse :
 http://filmzenstream.@@com/difret-@@streaming/
Je vous laisse enlever les arobases et  faire le lien. C'est en   streaming ...
Une remarque. Oui c'est illégal. Mais si je vous fais un lien Amazon, combien d'entre vous vont-ils aller acheter ce film ? Serez vous plus nombreux si je vous fais un lien VOD ? Ces liens sont peut-être illégaux mais ils participent aussi à ce que de tels films puissent être vus par le plus grand nombre. Ils permettent  de découvrir des réalisateurs et des comédiens pour lesquels vous n'auriez pas dépensé un kopeck. Moi le premier.

L'histoire est tirée d'un fait divers qui a défrayé les chroniques Éthiopiennes en 1996, une gamine de 14 ans enlevée puis violée en guise de prélude prénuptial, et qui après avoir tué son ravisseur en tentant de s'échapper est accusée de meurtre. Elle est défendue par une célèbre avocate Éthiopienne,  Maeza Ashenafi, qui se bat depuis de longues  années pour le droit des femmes. Cette fiction raconte ce combat  de la "modernité" contre les traditions. Une modernité en devenir puisque la jeune fille risque dans cette affaire la prison à vie, la notion de circonstances atténuantes étant encore floue. Quand aux traditions elles préconisent la mort ou au mieux l'exil ... 


vendredi 18 août 2017

Nos grands héros nationaux quittent New York




Alors déjà je ne savais pas que deux plaques rendant hommage à Pétain et Laval ornaient les trottoir de la  promenade « Canyon of Heroes », cette célèbre artère de Broadway, théâtre depuis 1886 de ces grandes parades  populaires  célébrant  grands événements et personnalités illustres en visite à New York. Chacune se voyant ensuite honorée d'une plaque de granit noir portant son nom et la date de l’événement.

Ce qui est choquant ce n'est pas de décider d'enlever celles consacrées à Pétain et Laval comme vient de l'annoncer le maire de New York,  c'est qu'elles y soient encore !

Ce n'est pas que ces deux là aient toujours été des salops, on peut toujours discuter de leur carrière avant la seconde guerre mondiale, d'ou leur présence sur « Canyon of heroes », mais à partir de ce moment de l'histoire j'ai un peu de mal à comprendre comment on a pu continuer de les considérer comme des héros.


Pétain et Laval

Cela fait plus de 70 ans que ces deux personnages auraient du disparaître.

Cela dit cette brusque frénésie qui s'est emparée des Américains de déboulonner tous les symboles rappelant la guerre de Sécession ou une quelconque proximité avec le Nazisme et  autres forces du mal en tous genres me parait bien hypocrite. Ce n'est pas le général Lee qui a crée le Ku Klux Klan à ce que je sache.
Amalgamer Guerre de Sécession, Nazisme, esclavage  me parait aussi un peu idiot.  Et puis se débarrasser des symboles ne fait pas disparaître le mal qu'ils peuvent incarner ou évoquer. 
Là, ce qu'est en train de faire l'Amérique bien pensante, c'est de réécrire une partie de son histoire en gommant tout ce qui la dérange  au prétexte que des fanatiques à cagoule ou svastikés s'en inspire.

Cet ouragan d'indignation  qui souffle depuis les événements de Virginie me met également un peu mal à l'aise, c'est la grande catharsis, on purge, on purifie, on déterge, à laisser penser que les Etats Unis découvrent  le racisme, l'antisémitisme, la haine raciale et que le Ku Klux Klan et les suprématistes sont apparus ex nihilo il y a quelques jours à Charlottesville
Je trouve qu'ils sont ici bien nombreux à se donnent bonne conscience à bon prix, oubliant à l'ombre de cette tragique occasion  comment sont traitées au quotidien les minorités dans ce pays, ou le sort que réserve Trump à certains ...

Par curiosité la liste de tous les noms figurant sur cette avenue :
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_ticker-tape_parades_in_New_York_City 

Barcelone, Ouagadougou ...


jeudi 17 août 2017

Si elle ne veut pas de toi, t'emmerdes pas, viole la !


Source
Vive l'amour ! 

En nos contrées, si vous demandez à une femme de vous épouser et qu'elle répond négativement, eh bien, aussi dépité que vous puissiez être, vous vous la remettez dans la culotte, gentiment et poliment. Vous pouvez toujours aller vous bourrer la gueule, pisser et pleurer dans les étoiles, qui s'en foutent d'ailleurs éperdument, mais cela ne pourra aller plus loin.
Qui irait en effet contester le choix de la dame, même s'il est vrai qu'en des temps pas si éloignés l'avis d'une promise n'avait pas forcément grand poids. Mais les choses, du moins sur ce sujet, ont plutôt bien évolué.

Seulement ce qui nous apparaît si évident ici ne l'est néanmoins pas partout. Il y a en effet encore quelques pays ou il reste aux hommes éconduits une option. Il leur suffit en effet de violer la vilaine récalcitrante.
Pour éviter la prison ils auront alors  la possibilité d'épouser leur victime. Sympa les noces ! Pourquoi elle sourit pas la mariée ? Jamais contentes ces meufs !

Je n'en revenais pas, pourtant en était-il encore ainsi au Liban jusqu’à très récemment. 
Il aura fallu attendre 2017 pour que l’article 522 du code pénal libanais stipulant que si « un mariage valide est contracté entre l’auteur d’un de ces crimes ( viols, agressions, rapts ...)
et la victime, les poursuites cessent, et si un verdict a déjà été prononcé, son application est suspendue » soit abrogé.
Et c'était en plus rétroactif ! L'abomination absolue !

Un bonne chose pour les libanaises, mais les mêmes dispositions pénales continuent malheureusement de perdurer ailleurs, en Algérie, en Irak, en Libye, au Koweït ...

Même si ces lois ne sont pas toujours rigoureusement appliquées, il reste très dérangeant de les savoir officiellement exister, et donc applicables. A votre bon coeur M'sieur le juge ..

Ainsi en est-il également de la lapidation dans d'autres pays. Certes on lapide moins de nos jours, mais l'infidélité, l'homosexualité ou les relations sexuelles hors mariage restent tout de même  légalement passibles de ce châtiment dans un certain nombre de code pénaux. 

Désespérante humanité ! 

Relisez toujours la déclaration universelle des droits de l'homme pour vous remonter le moral !

Source : Le Monde 

J'ai par cet article de ce matin simplement réagi à l'annonce du progrès de la législation libanaise sur la question du viol. Claude Lepenseur va plus loin, soulignant dans son commentaire que n'était évoquée dans mon post qu'une partie du problème.
Il a bien raison et les quelques précisions qu'il donne disent l'ampleur et la gravité de ce sujet. Car certainement les cas qu'il évoque ne sont  qu'une petite partie de l’iceberg ...

mercredi 16 août 2017

Hommage au King




J'ai découvert Presley sur le tard.
Quand je le vis pour la première fois, ce fut un choc, une révélation, même que pendant un moment j'ai comme senti une vocation naître au fond de moi.
« C'est ça que je veux faire de ma vie, être king of rock'n roll »

Il n'y avait pas de problème avec la vocation, avec le reste ce fut un peu plus délicat.

Ce n'est pas par exemple que je chante mal, au contraire même, du moins si l'on considère que chanter faux est un art en soi.

Il y a aussi cette histoire de rythme, c'est chiant le rythme. Ma tête le comprend, mais pas mon corps. C'est ballot. 
J'en pensé un moment créer du rock sans rythme, mais on atteint vite les limites du concept.

Et puis il y a bien sûr la danse. Ah la danse.
C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai découvert que j'étais un enfant génétiquement modifié. Je ne le savais pas mais j'étais né avec un balai dans le cul.
Cela ne se voit pas et ne m'empêche nullement de vivre, sauf bien sûr quand il me prend l'idée saugrenue de danser. 
Là le balai prend le dessus, et ce n'est pas très rock'n roll je peux vous assurer.

Tout ça pour dire que je ne suis pas devenu le king. Mais vous le savez déjà.

Elvis s'est éteint le 16 août 1977. Des milliers de fans sont attendus aujourd'hui à Graceland. J'y serais bien allé, mais ma banquière m'a fait savoir qu'en l'état actuel des choses Memphis était un peu loin et qu'elle pouvait seulement me couvrir jusqu'à Colmar. Mais cette femme est sans coeur et passe son temps à me déprimer ...

Qu'écouter ce matin ?
Sans hésiter, « If I can dream »





mardi 15 août 2017

Google et la liberté d'expression






La liberté d'expression a un prix, ce sera celui d'un nom de domaine et d'un hébergement indépendant.
Je n'ai pas que ça à faire, mais je réglerai le problème d'ici quelques semaines.
Tout en ayant conscience que ce n'est pas une garantie absolue. S'il faut en arriver à créer son propre serveur, ce ne sera  pas un souci.

Google est allergique aux poils de chatte

Vous noterez une différence entre la photo illustrant l'article précédent publié ce matin et celle qui apparaît maintenant.
Google n'a pas supporté la nudité de la jeune femme, du moins sur mon site, alors même que cette photo provient de Google images.
La photo a été supprimée. Sans réaction de ma part ce sera le blog qui le sera.  Ne croyez pas que je plaisante, ce n'est pas la première fois que j'ai maille à partir avec Google, et je connais son intransigeance.
Ce n'est pourtant pas un cliché qu'on pouvait qualifier de pornographique, à moins de considérer toute nudité, féminine ou masculine, de pornographique.
Souvenez vous de ce journaliste qui avait vu son compte Facebook suspendu pour avoir diffusé une reproduction de la « Naissance du monde », le célèbre tableau de Courbet.
Courbet, peintre  pornographique ?

Je ne vais pas entrer en guerre avec Google, j'ai déjà essayé, bien naïvement, et je n'en suis jamais sorti gagnant. 

Je suis un peu énervé.
D'abord contre l'hypocrisie de Google qui se permet cette position moralisatrice d'un autre âge, alors même qu'il est le plus grand pourvoyeur de pornographie de la planète.
Désactivez la fonction  SafeSearch et jouez avec les mots-clés, Il n'y a aucune limite à ce que Google peut offrir de perversions et de dépravations en matière de sexualité. Tapez par exemple "zoophilie" pour vous faire une idée. Vous trouvez le résultat écœurant ? Pas Google ...

Ensuite se pose la question de notre liberté d'expression à tous et à toutes.
Google censure la nudité. Très bien. Mais au nom de qui et de quoi ?

En allant plus loin, qui nous dit que demain ce ne seront pas nos opinions politiques, religieuses, culturelles, ou n'importe quoi d'autre qui pourrait déplaire au puissant moteur et à ses soutiens, et qui nous vaudra censure et mise à l'index ? Au mieux. 
Sommes nous vraiment immunisé contre ce qui se passe ailleurs ? Faut-il les citer ces états qui emprisonnent et torturent pour délit d'opinion ? 
L'Europe fait aujourd'hui la pute devant la Chine. Comment le dire autrement à voir comment  nous bradons nos valeurs pour commercer avec ce pays. Qui nous garantit que le prix de la passe ne sera pas moins élevé demain ? Ou plus élevé, question de point de vue.  J'ai lu avec intérêt la récente série d'articles du Monde intitulée « Les nouvelles routes de la soie ». Il y a une chose qui est sûre, c'est que nos belles libertés individuelles ne pèsent rien face aux faramineux enjeux qui sont en cours à moyen et long terme. La soif de conquête de ces gens n'est pas qu'économique. Et ce n'est pas Google qui jouera les garde-fous. Business is business ....

Certainement ne le connaissez vous pas. Il s'appelait Christophe Bohren. Son blog, LettesLibres faisait un véritable carton en 2009, plusieurs milliers de visiteurs par jour. Autant aimé qu'haï le taulier, qui s’apprêtait à publier son premier roman chez Gallimard. Son blog et toutes ses archives furent supprimées sans préavis ni coup de semonce parce que son dernier article avait déplu à quelques politiques. Ce gars là écrivait à la chevrotine, un style qui déchiquette et éclabousse tout partout, ni quartier, ni concession.
Je connais bien l'histoire, Christophe n'était pas un ami, je n'avais pas l'étoffe, mais un bon pote avec qui je partageais une bonne dose de cynisme et un humour noir peu recommandable. Il venait écrire, au grand dam de mon boss, sur un des PC de la galerie de peinture dans laquelle je bossais.
Il a disparu peu après ....

En attendant, je me déballonne, lâchement, et colle deux stickers sur la foufoune et le téton de la dame. Le monde est sauvé. Le blog aussi, peut être. A quel prix ?


Assomption, sex, drug and rock'n roll


Le 15 Août c'est l'Assomption, Marie, fais ta valoche, tu remontes. 
Tous les ans la même histoire. C'est comme l'Ascension du Jésus.
Il serait quand même temps que ces deux là se fixent une bonne fois pour toutes. Toujours entre ciel et terre ce n'est pas une vie.

Le 15 Août c'est aussi l'anniversaire du festival de Woodstock.
Je voulais y aller, mais mes parents me trouvaient trop jeune. Pfff !
Résultat, il m'aura fallu attendre 15 ans de plus avant d'être dépucelé et que je me drogue, un vrai scandale !

De toutes façons, tout ça ce sont des conneries.
Le 15 août 1969, Jésus, à peine revenu de son Ascension, rasé de près pour une fois, et Marie, sur le départ, étaient en fait à Woodstock, au milieu des apôtres. Vous reconnaîtrez facilement Judas, c'est celui qui mate libidineusement le cul de Marie. Je note à ce sujet que le saint Esprit avait quand même bon goût. La preuve par l'image ... 


Woodstock 1969
Jesus: Je me fumerais bien un petit pétard ...
Marie : Merde, ou est ma robe ? Je ne peux pas assomptionner dans cette tenue ...
Désolé de jouer les iconoclastes, mais la vérité c'est important.

Bon, assez de cochonneries, revenons à l'essentiel, la musique.
Tellement de bonnes choses pendant ce festival. Disons pour ce matin Joe Cooker avec « With A Little Help From My Friends » ...



... et puis la diva des divas, Janis Joplin. Pourquoi pas « Ball & Chain » ? 




lundi 14 août 2017

Croisement improbable ou la génétique des nuls


Lundi. Peut-être un jour sans pluie.
Ce serait bien, les pébroques fatiguent et eux aussi ont le droit à des vacances.

Je ne vous ai pas dit, pendant mon escapade Nîmoise je me suis intéressé à la génétique.
L'idée d'innover un peu dans le légume ...

L'insémination du poivron par la tomate s'est bien déroulée. A défaut d'éprouvette, la levrette fit bien l'affaire et personne ne s'en plaignit.



Mais le résultat fut un peu décevant je dois convenir, le petit monstre braillard et agressif qui naquit quelques minutes plus tard était en effet bien loin de mes espérances.

Après un rapide conseil familial, il fut  décidé d’euthanasier l'affreuse et grimaçante progéniture à la poêle ... Les indignes parents furent aussi émincés, histoire de ne laisser aucun témoin. Avec la complicité d'un peu d'huile d'olive et de quelques oignons, l'opération, à feu doux, ne prit que quelques minutes.
Je n'ai pas jugé utile d'aviser le Comité international de bioéthique de cette expérience.  Que cela reste entre nous ...

« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
La prochaine fois j'essaierai de me rappeler Rabelais avant de jouer les apprentis sociers.


dimanche 13 août 2017

Jour d'annivs et pensées pour Véronique


Cliquez pour agrandir 


C'était l'anniversaire de Flamby hier. Je constate que vous avez aussi oublié.
Après tout ce qu'il n'a pas fait pour nous on est bien ingrats quand même.
Ah  l'absence de  Grrrr attitude des sans-dent !

Cela dit vous pouvez vous rattraper avec celui de Manuel Valls. 
Eh oui c'est aujourd'hui. En 1962, le lundi 13 août, les premiers vagissements d'un bébé Barcelonais scellait le destin  du PS, lui même pas encore né. C'est dire le pouvoir de nuisance du marmot. Mais le monde ne le savait pas encore. 
Allez, un petit mot sur twitter, ça ne coûte pas cher et ça fait toujours plaisir.
Pas la peine de vous étendre, un simple #TuPuesDeLaGueuleSaleTraitre suffira, ou plus simplement #DansTonCulLesBougiesFelon conviendra également tout à fait. Ce n'est bien sûr qu'une suggestion, et vous n'êtes pas non plus obligés d'être aussi aimables que moi.
Évitez seulement les insultes gratuites, ça ne sert à rien ...
https://twitter.com/manuelvalls

Un mot sur le cliché qui illustre ce post et qui n'a strictement rien à voir avec Manuel ou Flamby
Voilà, c'est fait.
Je plaisante. Si vous reconnaissez l'origine de cette magnifique photo, je vous offre une coquille de moule. Voir l'article précédent. Vous pourrez même la choisir .... Les frais de recommandé restent à votre charge ....

Je termine en musique avec cette chanson que j'adore.
Le sud me manque déjà.
Le 13 août 1998 son auteur et interprète se tirait une balle de fusil dans la poitrine  quelque part dans le Lot,  en haut d'une colline ensoleillée et  à l'ombre d'un vieux chêne rabougri et de quelques églantiers. Depuis le téléfon ne répond plus et Mirza à perdu la boule.
Moi, quelques années auparavant,  je pleurais en écoutant Chanson pour véronique. Le destin de la mienne était moins tragique. Cette ... j'ai failli être désagréable ... m'avait juste quitté. Le temps passant, je dois convenir qu'elle a eu bien raison ... elle rêvait d'une maison près de la fontaine, ou d'un truc équivalent, et moi seulement de ses seins ... On ne devait pas être faits l'un pour l'autre ...