lundi 21 août 2017

Quand Le Maire se fout de notre gueule




Dans un entretien accordé à Sud-Ouest Bruno Le Maire assure que le sort des plus fragiles est la "priorité absolue" du gouvernement.

Le petit coup de rabot aux APL annoncé le mois dernier en étant une évidente preuve !

« Notre priorité absolue est de redonner de l'emploi à chacun, en veillant à ce que les plus fragiles ne soient jamais oubliés.»
Par exemple en supprimant des centaines de milliers d'emploi aidés. Mais c'est bien sûr.
Avant de cracher dans la soupe Mme Pénicaud aurait pu s'aviser des raisons de l'inefficacité des contrats aidés. Seulement en terre Macronienne on privilégie une vision macroéconomique du monde dans laquelle les vrais gens n'existent pas.
Les critères pris en compte pour saborder ce dispositif ne tiennent pas compte de toutes les vies que ces contrats ont dépanné, même temporairement.
Dans un monde qui serait bien fait, les emplois aidés seraient certainement une aberration absolue. Pour un travail donné la personne est en effet payée 2 ou 3 fois moins, selon le job, que le prix du marché.
Mais le monde n'est pas bien fait, et selon les situations c'est toujours mieux, disons moins pire, que de se morfondre au chômage. 
En tous cas là encore on peut sentir combien le sort des plus fragiles préoccupe ce gouvernement.
On pourrait aussi s'attarder sur l'impact négatif que va avoir cette décision sur le milieu associatif, sportif, culturel, social ...

Si l'argumentation justifiant la hausse de la CSG sur les retraites n'est pas nouvelle en Macronie, elle ne perd rien ici de sa répugnance.
« Je leur dis qu'ils le font pour les plus jeunes générations et pour récompenser le travail. Ce n'est pas un effort pour alimenter les caisses de l'État. »
C'est un déni total de justice sociale cette histoire.
D'abord, pour les jeunes générations les anciens font déjà beaucoup. Sans la solidarité familiale des parents et grands parents, ce pays imploserait. 

Et puis si l'économie de ce pays n'est pas capable, structurellement, d'assurer un pouvoir d'achat décent à ses actifs sans avoir à aller puiser dans les pensions de retraites, autrement dit piquer dans la poche des vieux, c'est vraiment qu'on a atteint le fond du fond.
Mais en quoi, pourquoi, comment peut-on demander aux retraités de récompenser le travail des actifs ? C'est injuste, inique, aberrant, indécent, absurde ... et totalement désespérant.

Hep m'sieur Bruno, j'ai une idée, pourquoi non plus ne pas taxer l'argent de poche des enfants pour financer les universités de demain ? Et les SDF qui font la manche, pourquoi est-ce qu'ils ne sont pas soumis à la CSG et qu'ils ne récompenseraient pas eux non plus le travail ? Allez, encore un effort ...


6 commentaires:

  1. T'as rien compris.
    Pour l'actuel gouvernement, les plus fragiles sont les chefs d'entreprises terrifiés à l'idée de ne pas pouvoir licencier afin d'accroitre les dividendes des actionnaires.
    Il y a aussi bien entendu, ces malheureux assujettis à l'ISF financier dont il convient de cesser de ponctionner les revenus durement acquis.
    Après avoir ainsi mis les choses au point, je te souhaite une bonne soirée.
    Mo

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  2. Mo m'ôte les mots de la bouche ...
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Les politiques resteront toujours que des politiques, ils font ce métier pour se faire un max de fric, la France et les français n'ont jamais été leur préoccupation, ils ont besoins de plus de fric alors ils vont le pêcher dans les poches de sont qui en manque, ils semblent oublier qu'une fois que le peuple a faim il est capable de couper des têtes.
    Ce gouvernement n'est pas meilleur que les autres
    Amicalement
    claude

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  4. dans le "compte des faits" les petits moutons bêlant en auront marre d'être tondus et franchiront bien un jour la barrière de leur enclos pour affronter ces loups. Avec quelques Pas tout et de bons bergers, il devraient y arriver.

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